La can de Ferrière est la portion de plateau qui s’étend à l’est et au nord de la route qui descend vers le hameau de Ferrière. C’est un territoire assez vallonné, au sein duquel on trouve des « sommets » et des « vallées ». Elle n’a l’air de rien comme ça, mais cette can recèle plein de petits trésors naturels ou historiques. Son nom provient du hameau de Ferrière, qui lui même vient de « fer », ce qui témoigne de l’existence d’une industrie du fer ancienne. De fait, autour du village on trouve des fragments de minerai ou de scories.
Autre caractéristique de cette can : elle est particulièrement riches en clapas de grande taille. Dans de nombreux d’entre eux on trouve des fossiles, témoin ce bloc de quelques kilos à peine qui en compte au moins 30 ou 40 à lui seul ! Côté grottes, par contre, ce n’est pas l’endroit le plus riche. J’y ai juste recensé deux cavités : la petite grotte de Ferrière, et un mystérieux aven de Ferrière qui a disparu sans laisser de traces.
Témoins de l’époque protohistoque, on y trouve aussi un site de roches à cupules appelé « Les Conques », un tumulus au col de vache, et on a des traces de l’existence d’un établissement gallo-romain.
Plus récemment, la can de Ferrière a accueilli, en 1944, un terrain de parachutage d’armes pour la résistance.
Autre fait intéressant : la can de Ferrière est l’un des endroits explicitement nommés et décrits dans le roman de Jean Carrière : l’épervier de Maheux. Il sera amusant de la parcourir le livre à la main…