Les corniches méridionales de la can de l’Hospitalet courent de l’éperon de Peyre-Agude à la carrière de la Borie. Cet ensemble de falaises est globablement orienté au sud, vers le Mont Aigoual et les vallées cévenoles sur lesquels on a une vue fantastique. Au dessus de Cripsoules, les corniches présentent une section particulièrement intéressante. A cet endroit, la falaise est organisée en 2 étages superposés, séparés par une zone herbeuse relativement peu pentue qui permet une circulation facile à mi-pente. On y est à la fois abrités du vent du nord, dans une situation dominante qui met à l’abri des mauvaises surprises et permet de surveiller la crête du Marquaïrès sur laquelle circulait la draille de transhumance… Les corniches sont riches en abris sommaires formés par les avancées du rocher. A part l’eau qui n’y est pas présente, ce sont donc des endroits qui semblent naturellement intéressants pour une installation humaine… Et de fait, les hommes anciens y ont laissé des traces. Camille Hugues a par exemple trouvé dans ces endroits des pierres taillées.
Mais si je pouvais associer ce lieu à une époque particulière de l’histoire de la can, je dirais que les corniches méridionales sont le site de l’âge du fer. Plusieurs vestiges de cette époque parsèment en effet le lieu, du cap barré du Causset à la grotte sépulcrale des fées en passant par le dolmen de Puech vendut (un peu plus ancien).
Aujourd’hui, c’est un lieu plutôt calme. Ne reste plus en activité que la ferme de la Bastide…