La céramique est une invention du néolithique. Elle est d’abord relativement frustre, montée selon la technique du colombin par superposition de boudins d’argile et régularisation (lissage extérieur et intérieur de la paroi du vase). La cuisson se fait au sol, dans un creux recouvert de branchages et de terre. Chaque groupe produit des propres céramiques dont les formes et les décors témoigneront désormais, pour les archéologues, de l’appartenance à des influences culturelles et à des groupes sociaux bien définis. (avh, p. 27)
Il faut attendre le premier siècle après JC pour que le tour de poterie se généralise dans la région, apporté par la colonisation romaine. Cette nouvelle technique permet la fabrication de poteries plus régulières et plus fines, nettement différenciables de celles de la période précédente. Mais dès le premier siècle avant JC, des poteries tournées ont été importées.
On trouve des tessons de poteries en de nombreux sites de la can. Toutes les époques sont représentées, depuis la fin du néolithique (rien du paléolithique, voir « Les premiers hommes« ) jusqu’à l’époque moderne en passant par l’époque gallo-romaine et le moyen-âge.