La can de l’Hospitalet, comme tout plateau calcaire qui se respecte, n’est parcourue par aucune rivière de surface permanente. Les rivières sont :
- soit temporaires, c’est à dire qu’elles ne coulent que lors des très grosses précipitations, par exemple à l’occasion des épisodes cévenols de printemps ou d’automne. Le reste de l’année, elles sont matérialisées au sol par des micro-reliefs carctéristiques que l’on appelle ici des canaules.
- soit souterraines. Il en existe plusieurs, dont les plus importantes sont : baume Dolente, Tartabisac
- soit à la limite si on veut bien considérer ce cas de figure, il s’agit de « paléorivières« , c’est à dire de rivières ayant coulé sur le plateau en des temps reculés. Ce sont les ancêtres des rivières souterraines d’aujourd’hui. On en connaît un exemple sur la can de l’Hospitalet, mais il n’est plus visible dans le paysage pour des yeux de néophytes.
De ce même fait, il n’y a quasiment aucune source à la surface du plateau, mais de nombreuses sources coulent à la périphérie du plateau, souvent au niveau de contact schiste – calcaire, mais ce n’est pas une règle absolue.