Le XIXème siècle est une période de transition sur la can : les châteaux sont tombés, les itinéraires de grande circulation qui y passent sont peu à peu délaissés au profit d’autres choix… La can retourne à l’écart du monde, et redevient un territoire agricole pauvre et difficile à travailler.
En 1813 le préfet Gamot en visite décrit une can inculte pour sa plus grande partie, ne présentant que des roches et des amas de pierres blanchâtres. Quelques terres sont en culture, dont des seigles qui lui paraissent en bon état.
En 1894, la can est toujours entièrement nue, sans aucune trace de végétation, d’après un voyageur de cette époque, qui précise qu’on n’y aperçoit que les ruines du château de Terre Rouge… Les choses ont bien changé ! (dlc, p. 198).
Pourtant, à la fin de cette période, des frémissements se font sentir… Les protestants, qui gardent en mémoire tout ce qui s’est passé sur la can au XVIIIème siècle, reviennent y tenir des assemblées. Les premiers touristes fréquentent les environs et remarquent l’intérêt de la corniche des Cévennes…
La can redeviendra bientôt un lieu important…
En 1852 : 8 habitants à la bastide de bassurels, 9 habitants à Montgros, peyrastre 50, balazuègnes 128 (dgl)