Au début du XXème siècle la can de l’Hospitalet est un lieu oublié du monde, à l’écart de tout passage et de tout intérêt. Il n’y subsiste que quelques entreprises agricoles.
Comme partout ailleurs en France, la première guerre mondiale prélève dans les communes environnantes de la can son tribu de morts au combat, mais bien évidemment aucune action de guerre proprement dite ne s’y déroule.
Quelques événements vont peu à peu remettre la can à l’honneur dans le début du siècle et dans l’entre deux guerres :
- la réouverture de la corniche des Cévennes à la circulation en 1930 fait à nouveau de la can un lieu de passage très fréquenté, d’abord par une population touristique, puis par les habitants du sud-Cévennes pour faire le lien avec la plaine du Languedoc, comme autrefois les drailles…
- A la suite de plusieurs assemblées commémoratives organisées en mémoire des événements du XVIème et XVIIème siècle, la can devient un haut lieu de mémoire pour les protestants. Plusieurs sites (les alentours de la ferme de l’Hospitalet, la grotte de Baume dolente, cros paradis…) sont à nouveau des centres d’intérêt que l’on vient visiter…
Si la première guerre mondiale a laissé la can à l’écart des événements, quelques opérations ponctuelles s’y sont déroulées durant la seconde, et en particulier des actions de parachutage d’armes.
Depuis 1950, la can fait l’objet d’un plan de reboisement d’un certain nombre de zones partiellement abandonnées par l’agriculture.