Saint Laurent de Trèves est une ancienne commune de Lozère situé au sud de Florac, sur la Corniche des Cévennes, au pied du plateau appelé la « can de l’Hospitalet » auquel est consacré ce site. Elle a fusionné en 2016 avec la commune voisine de Saint-Julien-d’Arpaon pour donner naissance à la commune de Cans-et-Cévennes.
Le territoire de Saint-Laurent-de-Trèves était assez biscornu. Il s’étendait en partie sur le Causse Méjean, en partie sur la vallée du Tarnon, et en partie sur la can de l’Hospitalet, de telle sorte qu’il y avait une distance et des dénivelés considérables à faire pour en parcourir la totalité. Mais la diversité des paysages et des modes de vie y était donc importantes, puisque l’on passait du calcaire au schiste en permanence. En ce sens, Saint Laurent était culturellement proche des Cévennes mais aussi des Causses.
La commune comptait 11 hameaux. Le Mazel était le plus important en nombre d’habitants, mais le « centre administratif » était Saint Laurent village. C’est là que je vis. C’est également là que l’on trouve la plus grande quantité de traces de vie anciennes.
Voici quelques éléments historiques généraux sur la commune.
Petite précision sur la nouvelle commune de Cans-et-Cévennes est encore plus bizarre : aucune route ne relie directement les deux anciens chef-lieux. Pour passer de l’un à l’autre il faut obligatoirement transiter par Barre-des-Cévennes ou Florac.