Un aven est une « grotte verticale ». D’une manière générale les avens s’ouvrent à la surface sous forme de puits, de dimensions très variables (quelques décimètres à quelques dizaines de mètres de diamètre). Ils sont généralement « fractionnés », c’est à dire que les sections verticales sont souvent interrompues par des courts segments de galeries horizontales.
La can de l’Hospitalet n’est pas très riche en avens… est-ce une réalité géologique, ou le signe d’une prospection spéléo moins intensive que sur les voisins les grands causses ? Mystère !
A ce jour, ne me sont guère connus que 4 ou 5 avens entre la can de Tardonnenche au nord et le Causset au sud, et encore sont ils pour la plupart de petites dimensions, ce qui n’est pas étonnant car ici la couche de calcaire est beaucoup plus fine que sur les causses, et ne permet donc pas de grands développements.
En terme de profondeur, les avens les plus développés sont l’aven de Montgros, et l’aven de Pommaret, qui descendent à plusieurs dizaines de mètres. Tout de suite après, on tombe à une dizaine de mètres ou moins avec l’aven de Ventajols, l’aven du coin magique… Mais il est probable que plusieurs de ces petits avens pourraient un jour connaître des développements suite à des désobstructions…