Commençons par une petite mise au point : le terme « gaulois » est une sorte de fourre-tout bien pratique pour désigner un ensemble de tribus qui occupaient grosso-modo le territoire de l’actuelle France dans les siècles qui ont précédé la conquête romaine, disons à peu près durant l’âge du fer, de -800 à -150. Il faut bien garder à l’esprit que ces tribus étaient très disparates, résultant de plusieurs vagues successives d’invasions ou de pénétrations culturelles arrivées de régions très diverses. La plus connue des composantes culturelles ayant intégré le « sang gaulois » est bien sûr l’influence celte.
Malgré une unité culturelle croissante au cours de l’âge du fer, nos tribus gauloises avaient des relations entre elles assez inégales, allant de la coopération au conflit ouvert. Dire « nos ancêtres les gaulois », comme le faisaient nos instituteurs du XXème siècle, ne recouvre pas toujours une réalité très facile à appréhender. Mais c’est tout de même un terme bien pratique, et je me fais un malin plaisir à l’utiliser.
Les gaulois ne connaissaient pas l’écriture. Dans de rares cas, certains d’entre eux ont utilisé l’écriture grecque ou latine.
On n’a pas beaucoup de vestiges de constructions datant de la période gauloise, car ils n’utilisaient que rarement la pierre, préférant des constructions en matériaux légers : bois, torchis.
Au moment de la conquête de la Gaule, on estime la population gauloise à environ 15 millions de personnes.
La tribu gauloise qui occupait à l’époque l’équivalent de l’actuelle Lozère (le Gévaudan) était la tribu des Gabales. Elle avait son chez lieu à Andéritum, à l’emplacement de l’actuelle Javols, dans le nord de la Lozère.