En plus de tous les métiers « courants », qui se pratiquent partout où il y a des être humains pour permettre une vie normale (épicier, médecin, garagiste, maçon, instituteur), on trouve en Cévennes des métiers moins courants, parce qu’ils ont presque disparu, ou parce qu’au contaire ils sont en cours d’invention. Dans les deux cas, ils se réveillent ou naissent pour répondre à de nouveaux besoins ou s’adapter à de nouvelles contraintes (réchauffement climatique, gestion de l’eau, autonomie alimentaire…).
De tels métiers existent potentiellement partout, mais un certain nombre d’entre eux sont plus spécifiquement liés à la ruralité et donc plus faciles à rencontrer dans des petits coins de planète comme les Cévennes.
En voici quelques-uns que j’ai croisés au gré de mes balades. Je vais les citer alternativement au masculin et au féminin pour être à parité…
Meunière d’un moulin à eau
Meunier d’un moulin à vent
Fabricante de via-ferratas
Travailleur à cheval
Boulangère au feu de bois dans le four communal
Ramasseur de belles feuilles de chataîgnier pour envelopper les fromages
Testeuse de matériel technique en conditions atmosphériques très difficiles (au sommet de l’Aigoual)
Sourcier, manipulateur de baguette de coudrier
Scieuse itinérante, pour fabriquer des planches chez vous avec vos arbres
Collecteur de savoir-faire ancestraux, pour réactiver ceux qui seront utiles demain
Ensemenceuse de champignons nutritifs ou médicinaux dans de vieilles souches
Cueilleur de plantes sauvages alimentaires ou médicinales
A mon humble avis, vu l’état de la planète et de l’humanité, la liste va s’allonger de plus en plus rapidement. A vos idées…