Dans leur stratégie d’encerclement du causse Méjean, les gorges de la Jonte forment le pendant sud des gorges du Tarn. Elles sont toutes aussi belles, mais moins médiatisées, donc moins connues, moins fréquentées, moins aménagées… au coeur de l’été, alors que le Tarn est submergé de touristes en canoé, on peut encore y trouver un peu de calme. Celles et ceux qui viennent ici pratiquent un tourisme plus diffus, qui les envoie se disperser dans les recoins de la montagne, vers un lointain sites d’escalade ou un ermitage en ruine.
La Jonte, c’est le Tarn en plus secret ! Voilà pourquoi, sans doute, ces gorges me plaisent tant. Dès l’automne, la nature reprend ses droits, et le calme est total. Les berges de la rivière retrouvent leur sauvagerie, et il n’est pas rare d’y croiser une loutre. Au printemps, les sous-bois de la ripisylve encore sombres embaument l’ail des ours alors que les hauts versant du causse éclatent de soleil.
Un univers d’exploration sans fin !