L’arbre dont il est question ici est presque tout le temps improprement appelé « Acacia ». Certes ces deux arbres ont tout deux été importés comme ornementaux au XIXème siècle, mais alors que l’Acacia est resté cantonné à certains parcs et jardins, le Robinier s’en est rapidement échappé, et on le trouve maintenant un peu partout, mélangé à des plantes autochtones.
Le Robinier faux Acacia a une écorce rugueuse et sombre, un port assez élancé, un bois d’une rare couleur jaune-vert (connu pour « pêter » en brûlant). Attention, les branches sont couvertes de longues épines acérées, traitres comme tout !
Les feuilles sont composées, c’est à dire composées de « folioles » disposées le long d’une tige centrale. Les folioles, au nombre de 7 à 15, dirais-je, sont d’une belle forme ovale.
Au printemps le Robinier produit des grappes de fleurs très odorantes, dans lesquelles les bourdons viennent butiner par milliers. De ces fleurs on fait de délicieux beignets, essayez vous ne le regretterez pas…