Vous connaissez le jeu « feuille, ciseau, puits ». Le puits engloutit les ciseaux, les ciseaux coupent la feuille, la feuille bouche le puits… Hé bien la première méthode pour réaliser une pétoire, c’est de mettre la main droite dans la forme du puits : main bien rigide en forme de tube vertical, le bout du pouce et de l’index se touchant. Disposez une jeune feuille de noisetier (encore molle) ou un pétale de coquelicot sur la margelle du puits.
Avec la paume de l’autre main, taper à plat sur la feuille. Si le contact entre le plat de la main qui frappe et le rond de l’autre est bon, de l’air sous pression va être emprisonné entre la paume de la main et la feuille. Celle-ci explosera avec un bruit très bref. Vous constaterez cependant que, tout facile que ça paraisse, le coup n’est pas facile à prendre, et que l’on se fait vite mal à force de se taper énergiquement dessus. Il n’est pas nécessaire de taper fort, il faut juste que la paume soit bien décontractée et s’applique parfaitement à la forme de la margelle du puits.
Essayez cette méthode avec divers types de feuilles : châtaignier, noisetier, lilas, renouée du Japon, rhumex, tilleul, pétale de coquelicot… presque tout fonctionne, avec des variantes de sons et de puissances en fonction de la solidité du matériau, à vous de jouer.
Idée de concours : faire péter une même feuille le plus grand nombre possible de fois en utilisant plusieurs zones de la surface. J’ai atteint 10 fois avec une feuille de châtaignier, qui dit mieux ?