Le guiro est une percussion sud-américaine, que l’on rencontrait à l’origine beaucoup par exemple dans les musiques brésiliennes, cubaine… mais qui a maintenant fait le tour du monde et intégré d’autres cultures. Les guiros traditionnels peuvent être fabriqués en bambou, ou dans une calebasse bien sèche. Des versions plus modernes, très sonores, ont été imaginées en métal…
Le guiro de bambou
Pour fabriquer un guiro à notre manière, le bambou est idéal. Choisissez un diamètre très large (jusqu’à 10 centimètres, ce qui ne se trouve certes pas partout, mais à partir de 5 cm le résultat sera intéressant). L’épaisseur du bois doit être la plus faible possible pour que l’instrument soit bien sonore. Couper un entre entre-nœuds, en gardant un seul opercule et en éliminant l’autre. Grâce à une lime type « queue de rat », creuser des stries parallèles sur tout le long du tube. Frotter ensuite avec une fine baguette (un éclat de bambou bien sec sera efficace et sonore). La profondeur des stries (de 1 à 3 ou 4 mm), leur écartement (de quelques millimètres à 1 cm)… tout cela influera sur le son final, faites-donc vos propres essais.
Avec cet instrument, vous pourrez imiter le chant de plusieurs animaux : le râle des Genêts, la grenouille…
Le guiro de Cardère
Pour ceux qui n’ont pas de bambou sous la main, la Cardère permet d’arriver à un résultat approchant, plus simplement : prélever deux inflorescences de Cardère sèche, en tenir une dans chaque main, tête-bêche, et les frotter l’une contre l’autre. Certes le guiro de Cardère est beaucoup moins puissant que le guiro de bambou, mais le son produit est chaleureux et délicat, approprié pour faire de petites créations musicales avec des petits enfants sans que ça dégénère en bordel total !
Le Guiro de pommes de pins
Baptiste Regourd signale un autre système très simple et sans doute plus résistant que les cardères : il suffit d’utiliser des pommes de pin et de les frotter de la même manière. D’après lui les pommes de pins maritimes produiraient un bon son.