Balzac, terrain de parachutage clandestin en 1944
"Balzac" était l'un des 3 terrains de parachutage
homologués par les instances de la résistance durant la seconde guerre mondiale
sur ou à proximité immédiate de la can de l'Hospitalet.
Pour autant que j'interprète correctement les informations géographiques en ma possession
(mmc p. 211), il était situé au lieu-dit
"Le Devès", le long de l'actuelle route
D9 (corniche des Cévennes) à peu de distance de la descente vers Le Pompidou. Il
a été homologué le 30 septembre 1943, et destiné à la réception d'armes. La phrase
convenue était "Le plomb fond, le zinc résiste", et "Le cuivre est ramassé".
Tout était en ordre pour l'action, sauf que...
"Le premier soir de parachutage, après réception du message correct, l'équipe de
réception s'y rend (à priori, ce parachutage était à destination des FTP selon hrl, pp 83, 193, 207, 209), mais s'aperçoit
qu'un maquis (équipe CFL de "Mistral") veillait pour essayer de s'approprier le
matériel en encerclant les gens du SOAM Or le lieutenant "Maurice" voulait
appliquer les ordres reçus : réceptionner et mettre en réserve les armes avant toute
distribution. Aussi ne fit-on pas le balisage, et l'avion repartit avec son chargement"
(mmc, p. 211).
Après cette expérience malheureuse et pour éviter que cela ne se reproduise, le
terrain Balzac est abandonné au profit de "Quincaille",
un peu plus au nord, en juin 1944. Je manque d'information pour comprendre pourquoi
les oppositions entre les différents maquis locaux avaient moins de chance de se
produire autour de Quincaille ?
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13/04/2008